Le groupe Partouche est une véritable star dans le monde du casino, avec une réputation solide et une longue expérience. Ils ont su conquérir le cœur des joueurs avec leurs offres alléchantes et leur service de qualité. Mais récemment, un vent de tumulte souffle sur leur empire.
Tout a commencé par une décision surprenante du conseil municipal de Berck. Le renouvellement du contrat de concession pour la gestion du casino a été accordé au groupe Partouche pour une durée très courte de 5 ans et 10 mois. Un contrat aussi court qu’un match de tennis ! Cela a suscité l’étonnement de certains, comme l’élu d’opposition Jean-Luc Bouvier, qui s’est demandé pourquoi la durée n’était pas plus longue, comme la moyenne nationale de 12 à 15 ans. Mais la réponse de la ville a été aussi claire que du cristal : “On veut réfléchir sur ce qu’on souhaite y faire dans le futur”. Ah oui, rien de tel qu’une réponse sibylline pour éclaircir les choses !
Pourtant, tout semblait se dérouler comme prévu pour le groupe Partouche, jusqu’à ce qu’un groupe belge, la société du Grand Casino de Dinant, fasse irruption sur le devant de la scène. Ils ont saisi la justice, affirmant que les conditions imposées par la commune de Berck avant de présenter une offre étaient biaisées et ne respectaient pas le principe d’égalité de traitement des candidats. Et la justice leur a donné raison ! Le tribunal administratif de Lille a annulé la procédure de passation de la concession, laissant tout à recommencer. C’est ce qu’on appelle un coup de poker gagnant pour le groupe belge.
Les conditions imposées par la commune ont été pointées du doigt par le groupe belge. Ils estiment que ces conditions avantagent le groupe Partouche et ses entités affiliées, et rendent impossible pour un candidat extérieur de rentabiliser les investissements nécessaires pour proposer une offre sérieuse. De son côté, le juge a souligné avec sarcasme la coïncidence entre la fin du bail commercial actuel et la durée du contrat de concession. On ne peut vraiment rien cacher à ce juge, même pas les petits arrangements entre amis !
La ville de Berck se défend en affirmant qu’elle est une victime collatérale d’une guerre entre les casinos, et que les Belges ont pour objectif de s’installer sur le littoral. Mais ce n’est pas fini ! Le sujet sera à nouveau abordé lors d’une nouvelle délibération du conseil municipal. Cette fois-ci, il ne s’agira plus d’un renouvellement de concession, mais d’une simple prolongation de douze mois. Espérons que cette fois-ci, ils nous réservent une surprise à la hauteur de nos attentes.
En somme, le groupe Partouche a connu quelques turbulences ces derniers temps dans sa relation avec la ville de Berck. Mais les jeux ne sont pas encore faits, et nous sommes impatients de voir quelle sera la prochaine carte que la ville de Berck va abattre. Si vous êtes un amateur de casino, gardez un œil sur cette affaire, car cela pourrait bien avoir des répercussions sur votre prochaine visite dans la région. Après tout, qui sait ce que l’avenir réserve dans le monde du jeu ?