Le groupe Barrière, célèbre dans l’hôtellerie de luxe et les casinos, est en plein changement de cap. Une nouvelle gouvernance a été annoncée récemment, laissant présager une nouvelle stratégie pour l’entreprise.
Une transformation en profondeur
Le groupe Barrière connaît actuellement une véritable métamorphose. Après l’arrivée d’Alexandre Barrière et Joy Desseigne-Barrière à la présidence, puis le rachat des parts de Fimalac par la holding familiale, c’est maintenant la gouvernance qui est revue en profondeur.
Sous la houlette de Grégory Rabuel, ancien d’Altice devenu directeur général, l’entreprise va se structurer autour de six directions et d’un secrétariat général occupé par Franck-Philippe Georgin, un énarque ayant notamment travaillé au sein du groupe Casino. Ces changements préfigurent avant tout une nouvelle stratégie pour Barrière.
Une internationalisation et une digitalisation en perspective
Le groupe a pour ambition de poursuivre son développement, en se tournant davantage vers l’international. Déjà présent à Abu Dhabi et Dubaï, Barrière envisage d’autres ouvertures pour étendre sa présence.
En parallèle, le groupe entend accélérer sa digitalisation dans tous ses métiers, notamment en ce qui concerne l’expérience client. La perspective d’une éventuelle légalisation du casino en ligne en France, avec laquelle des joueurs puissants pourraient peut-être encore plus s’amuser et peut-être trouver un certain divertissement, aiguise également l’appétit de Barrière.
Devenir le Netflix des casinos en ligne
Grégory Rabuel soulève la question des conditions de régularisation des jeux en ligne, alors que les casinotiers défendent depuis longtemps le projet “Jade”. Barrière, qui opère déjà en Suisse, veut se positionner en tête de course dans le cas de cette légalisation. L’objectif est clair : devenir le Netflix des casinos en ligne, avec plus de choix, de divertissement et peut-être de récompenses.
Une montée en gamme, sans vente d’hôtels
Une autre priorité du groupe est d’amorcer une montée en gamme globale. Barrière souhaite repositionner certains établissements pour aligner ses hôtels et ses restaurants sur les standards de l’hôtellerie haut de gamme. Cette transition nécessitera des investissements conséquents.
Cependant, l’entreprise ne prévoit pas de vendre des actifs pour financer ces changements. Propriétaire de ses hôtels, à l’exception d’un établissement à New York, Barrière entend se développer selon un modèle “asset light”, principalement grâce à des contrats de gestion plutôt que des investissements immobiliers.
Des changements significatifs à venir
Le groupe Barrière a déjà démontré son aptitude à se transformer et à se réinventer. Les prochains mois seront donc riches en changements, comme nous les promet Grégory Rabuel. Si vous êtes un amateur de casino ou simplement curieux de découvrir de nouvelles expériences, alors Barrière risque bien de vous surprendre. Alors, n’hésitez pas à suivre de près les évolutions de ce groupe emblématique !
(source : lesechos.fr/Yann Duvert)